Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...

LETTRE D'UNE AMIE
"Je crois que l'on joue tous les deux à un jeu dont on ne connait qu'à peine les rêgles. Les rêgles que l'on connait nous plaisent, elles coïncident avec nos idées intellectuelles et notre désir d'esthétisme en toute chose ( en admettant aussi que le moche est esthétique dans nos visions, enfin je parle d'esthetisme poétique).

On sait tous les deux que l'un et l'autre jouons, mais sans savoir à quel degré, à quel niveau.
C'est en ceci que le jeu peut être dangereux. Pourtant le but n'est surtout pas de nous faire du mal ( heureusement nous sommes presque invincible). Le but du jeu étant le jeu lui même, sans se faire mal ( nous ne connaissons pas encore la limite de là où ça va faire mal, mais nous essayons quand même). Le jeu: Monter le chateaux de carte le plus haut possible sans jamais le faire tomber, sans jamais qu'il ne se détruise. ALORS est-ce qu'un chateaux de carte peut se construire à l'infini? Il faut trouver la formule! Pure utopie?
N'ayons pas peur qu'il tombe, nous en reconstruirons un avec des cubes, des morceaux de chocolats, ou avec quelqu'un d'autre. Pas d'importance.
Après tout le but étant de jouer pour perdre? De jouer pour s'épanouir? De jouer pour se trouver? de jouer pour trouver LE/LA Chose. De jouer le mieux possible pour que le voyage soit un bon voyage. Ne soufflons pas dessus non plus (sur le chateaux), mais n'ayons surtout pas peur du coup de vent."
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