Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...

Lorsque l'on se lève le matin et que l'on sort les pieds nus pour goûter à la fraicheur de la rosée ...parfois elle nous paraît glacée, presque mortelle...mais toujours émouvante. Et l'on se pose les questions sans les réponses. Il y a bien sûr quelques ébauches de réponse, mais on ne les pousses pas plus loin. Suprématie de la poésie.

Et la mort le matin, après une de ces nuits où le sommeil nous a pris de force parce qu'on avait la certitude de ne plus se réveiller. Le matin la mort est nouvelle, elle ne fait plus peur, elle interroge. Et l'on perçoit sa grandeur que l'on trouve fascinante, on ose même s'avancer de quelque pas vers elle.Le chemin en ligne droite se perd dans le flou de l'infinie et le papillon finit son premier voyage en deposant ses ailes devenues trop lourdes.
DSCN0014 DSCN0014 DSCN0014
Anonyme a dit…
Je ne vois absolument rien de grand et de fascinant dans la mort...ce genre de propos sonne assez creux...mais j'avoue qu'à la fin du bref texte, un frisson a parcouru mon corps.
Anonyme a dit…
Changez

N'avez-vous jamais pensé à la pluie
Celle qui tombe chaque nuit
N'avez-vous jamais touché l'infini
Sur un nuage près de celle ou celui
Qui reviendra du haut du ciel du paradis
Pour nous dire un jour peut-être
Maintenant il est temps
Changez

N'avez-vous jamais eu peur dans la nuit
Quand se lève l'esprit de la pluie
N'avez-vous jamais croisé par magie
Un étranger ou bien celle ou celui

Qui reviendra du haut du ciel du paradis
Pour nous dire un jour peut-être
Maintenant il est temps
Changez

N'avez-vous jamais touché l'infini
Dans la nuit loin des galaxies
N'avez-vous jamais satisfait l'envie
D'être un nuage et partir loin d'ici