Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...

Les poussières acceptent doucement, timidement, sans empressement de se détacher des glaces. Elles laissent respirer la dormeuse tourmentée, elles lui laissent se libérer le regard. Sa quête faussement idyllique se teinte de rouge, elle baille.
Elle étirent sa peau, ses sens, ses os. Et détourne enfin un instant sa pensée, sa tête de l'obssessive image. Elle tousse.
Toute de désir, d'espoir, de caprice elle veut encore cette ''inconnu'' quelque soit l'image qui se présentera. Elle peindra avec de nouvelles couleurs, sur l'image décrépie ou sur une autre image.
Solide, une lune, un arbre. 
Ses regards apprennent maintenant à viser juste.
Solide, fière, elle crée les bonnes incisives, les mots qui percent.
Que toutes ces belles  âmes en chair puissent  croiser mon chemin, mon souffle mur. Et être amoureux un instant infini. 
La dormeuse ne sait plus si elle se rendors sous le ciel d'un nouvel idylle ou si elle s'éveille enfin.
Mais elle brille un peu plus.
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Anonyme a dit…
c'est vraiment beau ce que tu ecris julia
on se retrouve dans certaines phrases
j'aime beaucoup ton style continues !
céline
Anonyme a dit…
De la poésie...pure

Sinan