Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...

Excés des sens. Je m'oublie, me perd, je ne suis plus ni moi ni elle. J'ai ce poid au creux du ventre qui m'assome. Translucide lubricité. Je peind les formes du monde les yeux fermés. J'ai l'éternel au loin.
Les pages se tournent seules. Les pierres ne bougent plus. Les corps refroidissent.
La terre est moite, la vie s'enfonce.

Il pleut sur le miroir identitaire, et il n'y a rien à faire, la pièce s'innonde. On s'affaire par ici, on s'endors plus loin. Il y a pourtant des braises qui finissent de se consummer. Du liquide cendré glisse sur mes pieds nus en veines argentés... J'entend qu'on chuchote, qu'on rit...Pourraient-ils me dire qui je suis? La forme de mon corps?

J'attend.

Et ce cailloux qui continu de peser. Je ne souhaite pourtant pas l'enlever, il me tient chaud tout à l'interieur, il me brûle délicatement et lentement. C'est un plaisir étrange.

Je m'allonge et m'endors , les mondes oniriques m'assaillent immédiatement. Je vois et j'entend une multitude de choses, les mondes idyllique et cauchemardesque me prennent.

J'attend.

Le corps éveillé et chaud.
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Anonyme a dit…
Interessant univers! Jolis textes et photos, bravo :o)