Déchirer la matière qui me sépare de lui. Tourner sur soi-même, respirer, fermer les yeux très fort...Je regarde tout autour de moi, rien ne doit m'échapper. Je contemple, maladive, comme prise de folie...Que le monde m'engouffre! Que le monde m'engouffre...Le traverser, le transpercer, nager en lui, par lui. Et caresser les particules diaphanes s'évaporant.
Désirer désirer.
Rêve d'herbe odorante, rêve d'odeur d'amour.
Une brindille sur mon sein blanc, il sourit. Je veux le voir sourire toujours.
Meu amor
Au delà je ne perçois plus de pensées, juste le pur ressenti de l'âme et du corps.
Un corps nu mouvant traverse les horizons, libéré de lui-même, il jouit d'aimer.
Je marche pied nus, sur la terre tiède, l'herbe humide, et les ronces. Un vent doux et violent me suit. Je me plais à le fuir, à l'attendre, et le poursuivre... Il engourdit l'esprit, transporte, rend léger.
Je sens la terre en moi, la terre envoûtée, passionnée et fière.
Je sens l'eau qui coule de mon ventre. L'Eau argentée.
Je suis nue aujourd'hui, et je marche en ascète qui aime.
...
Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...
Grâce
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