Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...

Elle et Il










"J'ai vu qu'elle m'embrassait, me caressait, j'ai vu que nous parlions de ce que nous aimions, de ce que nous avions de commun, peut-être de la seule chose en commun. Nous nous consolions avec tendresse et gestes légers de nos mêmes maux. Nous aimions-nous plus que l'objet de notre chagrin? Lien étrange, qui ne faisait pourtant que renforcer notre besoin d'être ensemble, et de nous murmurer des mystères. Nous pensions à un roman brûlant, sensuel et tragique, à un roman où se mêlent les corps et les âmes reveillées. Je ne l'aimais qu'à travers ce prisme...douloureux et pourtant source des joies les plus belles. Quand il venait à être trop présent...presque physiquement, nos regards timides se fuyaient, s'espionnaient, se provoquaient, se soutenaient. Quand il partait nous étions vides et pleines, nostalgiques et pleinement présentes. Nous réclamions cette chose diabolique qui, lorsqu'elle ne venait plus, nous retrouvions chez l'autre. Elle avait son odeur encore, son goût et sa présence. Et je recherchais toutes les molécules ayant pu frôler l'Objet. Je l'aimais elle aussi, elle me sauvait: elle rassasiait (presque) mon coeur trop affamé."
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Anonyme a dit…
Perversion?
Fëalaureillian a dit…
non je ne dirais pas que c'est de la perversion...puisque il y a satisfaction des deux cotés, il n y a rien de malsain. C'est juste une situation que je trouve esthetique et tres feminine. Enfin il y aurait à dire encore dessus.