Oh mon cher comme ce parfum vous va à merveille! Je me ferai votre tendre assassin, je tuerai les insectes sous votre peau. Et j'aurai en mémoire chaque mouvement, chaque émoi de votre flamme... J'en ferai peut-être des ébauches cendrées. Elle aime ce qui le rend poésie et ce qui la rend poésie...

Avec la conscience du danger de s'étouffer de soi en tant qu'un seul "je", ou pire de se complaire de son seul "je" on s'ouvre à notre multitude constante de "ils", de "elles" et de "ceux qui ne sont pas encore".
S'aveugler d'être "soi", ne voir que d'un seul sens, qu'une seule image, ne pas avoir l'œil sans paupière! Voici véritable décadence.
Des schémas appris reviennent, toujours fidèles avec un automatisme effrayant. Ou est-ce nous qui sommes fidèles à nos chers structurateurs?
On peut avoir la chance (ou  la malchance) de pouvoir se rendre compte de notre agonie lente, de se voir toujours de plus en plus figé, de voir qu'il est de plus en plus difficile de se reformater. Parcours casi-inéluctable, une maladie vampirisante. La porte s'il-vous plait? Non pas l'abandon, mais sortir simplement de la route toute lisse empruntée, pourtant si confortable. 
Une question revient : Qui souffre? "Moi"? "moi" qui regarde mon pauvre "moi" souffrant? ou même avec la multitude des "je" ça peut être toutes les "elles" que je suis, que je veux être, tous les "ils " qui sont moi, qui vont être moi, et "eux" et  tout ce qui ne sont pas, que je ne connais pas non plus.
Dans cette multitude qui est celui qui souffre le plus? La chanteuse aux chansons d'amour? L'écrivain cynique? celui qui s'en fout, celui qui aime l'orage, celle qui aime danser, qui attend le prince dans sa tour? celle qui regarde vers le haut? celle qui aime aimer, celui qui tombe amoureux des belles femmes? celle qui lit?
A suivre...
Sentir le VENT comme vérité, même froid.
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celine a dit…
pensees tres interessantes, on se les pose toutes un jour mais la facon d'ecrire est bien trouvee
C'est beau ce que tu dis...
celine a dit…
et oui on se laisse etouffer par le monde qu'on crée, le monde qu'on s'impose mais duquel personne ne veut. Mais on n'a pas la conscience de cet etouffement, car la vie est faite ainsi. En sommes nous plus heureux ? Heureux de ne pas savoir, de baigner dans son ingorance et couler lentement tout au long de sa vie, mourir et se laisser oublier, car de la poussiere on retourne a la poussiere ? Ou alors des moments rares, une volonté de s'imposer, d'Etre, de montrer ce qu'on vaut, car nous ne sommes pas les simples sujets de la societé qui nous fait, esclaves d'une chose que nous avons créee. Et la violence apparait, car de cette desapropriation de soi, on ne sait plus comment reagir, on croit s'affirmer, on ne cree que la peur et la souffrance
ou alors en avoir conscience. Conscience de l'effondrement de l'humanité (oh que c beau c dramatique nous allonrs tous mourir un jour !). Ou de sa propre peine
je crois que je reponds pas du tout a ton message la ! tant pis c beau ce que tu as ecris ms c peut etre la multitude de tous ces etres qui forment les gens ! la dispersion et le regroupement, on se separe pour mieux se retrouver, ou on se dechire par simple volonté (ct pour la rime ca)